Les immigrants devraient-ils être déportés s'ils commettent un crime jugé sérieux ?

On leur applique la même loi qu'à ceux qui ont la nationalité, sinon... Tu commets des crimes ici, tu es jugé ici et tu fais ta peine ici. Puis une fois que tu as purgé ta peine, si tu veux rester ici tu restes ici. Quelle que soit ta nationalité. La loi d'un pays s'applique à toutes les personnes se trouvant sur son sol.

Où devrions-nous fixer la limite pour décider si un immigrant qui a commis un crime grave a renoncé à son droit de rester dans son pays d’adoption ?

Pensez-vous que la possibilité d’expulsion pour des crimes graves a un effet dissuasif contre de tels crimes, ou a-t-elle l’effet inverse ?

Dans quelle mesure pensez-vous que les conséquences des actes criminels devraient différer entre les citoyens et les non-citoyens, voire pas du tout ?

Le concept de ville sanctuaire peut-il coexister avec la nécessité de faire respecter la loi et de protéger les citoyens contre la criminalité ?

Quelles devraient être les priorités des forces de l’ordre locales : faire respecter les lois fédérales sur l’immigration ou se concentrer sur la police et la sécurité de proximité ?

De quelle manière une politique d’expulsion des immigrants accusés de crimes graves peut-elle avoir un impact sur le sentiment de sécurité et de confiance au sein des communautés d’immigrants ?

Si quelqu’un contribue positivement à une communauté depuis des années, un seul crime grave devrait-il effacer toutes ses bonnes actions ?

Comment la peur de l’expulsion peut-elle affecter la volonté d’un individu de s’engager dans des services communautaires, comme signaler des crimes ou rechercher une aide médicale ?

Quelle est votre opinion sur l’équilibre entre l’application de la loi et la protection des membres de la communauté, quel que soit leur statut d’immigration ?

Que ressentiriez-vous si quelqu’un était contraint de quitter le pays après de nombreuses années d’existence parce qu’il a commis un crime ?